salat merajul momine en Frs

Imam Ali as

Abū al-H̩asan ʿAlī ibn Abī T̩ālib (en arabe : أبو الحسن علي بن أبي طالب, en persan علی پسر ابو طالب), souvent désigné simplement par son prénom ʿAlī est le fils d'Abû Tâlib, oncle du prophète de l'islam Mahomet, qui l'a élevé et protégé comme son propre fils, après la mort de son grand-père ‘Abd al-Mottalib. Il est né vers 600 à la Mecque, dix ans avant le début de la mission prophétique de Mahomet. À l'âge de six ans, il quitta la maison de son père pour se mettre sous la protection de Mahomet. Il a été à la fois le cousin, le frère spirituel, le disciple et le gendre de Mahomet en épousant sa fille Fâtima née de sa première épouse Khadija en 622.

Il a été le quatrième calife de l'islam (656-661). ‘Alî a été le premier et le père de tous les imâms. Il fut le père de Hasan et de Hussein.

Son nom signifie « élevé ». En Afrique noire, on trouve la forme Alioune.

Biographie [modifier]

Avers et revers d'un médaillon représentant ‘Alî, avec au dos la phrase « Il n'y a pas de héros comme ‘Alî, Il n'y a pas d'épée comme Zulfikar ». Slogan chiite reprenant la structure de la profession de foi musulmane et citant Mahomet

‘Alî a été le premier à adhérer à la nouvelle religion prêchée par Mahomet (le premier homme après Khadija selon la tradition chiites). Il est resté en compagnie de ce dernier durant tout son ministère, y compris à Médine. Il a participé aux mêmes guerres que Mahomet, excepté à la bataille de Tabûk car il avait décidé de remplacer celui-ci . Lors de la bataille de Uhud Mahomet lui a donné son sabre Dhû'l-fikar (Zulfikar) :

 Cependant ‘Alî ayant pris le sabre et se jetant dans la lutte, le prophète le vit combattre avec fougue, frapper avec Dhû'l-fikar en avant, en arrière, à droite et à gauche. Un quraychite s'étant présenté devant lui, se couvrant de son bouclier, ‘Alî le frappa de façon que le sabre pénétra à travers le bouclier et le casque, fendit la tête de cet homme et traversa son corps jusqu'à la poitrine. Le prophète, en voyant cet exploit, dit : Il n'y a pas de sabre comme Dhû'l-fikar, et il n'y a pas de héros comme ‘Alî[1] »

À la mort de Mahomet en 632, vint la question de la succession du calife ; l' auto proclamation d' Abu Bakr puis Omar en 634. Après l'assassinat du troisième calife Uthman en 656, il accèda au pouvoir mais se heurta à des revendications pour appliquer la loi du Talion aux assassins de Uthman. Parmi eux, Aïcha la veuve de Mahomet alliée à deux prétendants, Talha et Al-Zulbayr, qu'il vainquit près de Basra à la bataille du chameau (656).

Lors de la bataille de Siffin (657), il doit affronter le gouverneur de Damas Mu‘âwîya membre de la famille de ‘Uthman. Alors qu'il avait l'avantage, il accepte l'idée d'un arbitrage, mais celui-ci tourne en sa défaveur. Il est remplacé par Mu‘âwîya, qui devient le premier calife omeyyade en 661. ‘Alî conserve néanmoins un certain pouvoir et se replie dans la ville de Koufa dont il avait fait sa capitale.

Parmi ses fidèles, certains lui reprochèrent d'avoir accepté de se soumettre à un arbitrage humain et quittèrent ses rangs, on les appellera les Kharidjites (les sortants). Plus tard, ils entrèrent ouvertement en rébellion contre ‘Alî qui les vainquit à la bataille de Nahrawan (658). Décidés à venger leurs morts, les Kharijites firent assassiner ‘Alî en janvier 661, devant la porte d'entrée de la mosquée de Koufa par l'un des leurs nommé Abdul rahman Ibn Muldjam. On estime qu'‘Alî avait alors 62 ou 63 ans. En même temps, ce fut Omar qui a été assassiné par Abou Lola en pleine prière.

‘Alî reste cependant un personnage emblématique dans l'histoire musulmane, empreint d'un charisme incontestable. La plupart des chaînes de transmission dans la doctrine ésotérique soufie (sunnites) remontent à ‘Alî qui est par ailleurs considéré par les chiîtes comme détenteur des secrets divins et de la signification ésotérique de l'islam, qui lui seraient transmis par Mahomet.

‘Alî est également considéré comme le maître de la rhétorique arabe. Il est l'auteur de nombreuses citations, sermons et réflexions qui ont été recueillis et écrits en un ouvrage, le Nahj Al Balagha (La Voie de l'éloquence), qui reste par son très haut niveau d'éloquence arabe, après le Coran et la hadith, une référence dans la littérature arabe.

La tombe d'‘Alî [modifier]

La Mosquée bleue de Mazar-i-Sharif
Mausolée d'‘Alî à Nadjaf

Le personnage d'‘Alî jouit d'une grande popularité dans le monde musulman, mais il est surtout vénéré par les chiites en tant que premier imam. Son mausolée, qui fait l'objet d'une grande dévotion lors des pèlerinages chiites, se trouve dans la ville de Nadjaf, fortement endommagé par la troisième guerre du golfe.

De nombreux chiites croient qu'‘Alî ne voulait pas que l'on connaisse l'emplacement exact de sa tombe de peur que ses ennemis ne la profanent. L'emplacement de cette tombe sur le site de la ville de Nadjaf, a été révélé plus tard.

  • Une histoire raconte que le calife Harun ar-Rachid lors d'une chasse aurait découvert un tumulus dont ses chiens refusaient de s'approcher. Les habitants de la région lui auraient dit que c'était la tombe d'‘Alî.
  • Une autre histoire raconte que le secret s'était transmis de père en fils et que l'imam Ja'far as-Sadiq dit au calife où se trouvait cette tombe.
  • Une tradition d'origine afghane voudrait que le corps d'‘Alî fut transporté et enterré à Mazar-e-Charif dans la Mosquée bleue Rawze-i-Sharif.

Précédé parAbû Hasan ‘Alî ben Abî TalibSuivi par
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(656-661)
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Imams chiites
(632-661)
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Imam Ali (as),

 

Nom : Ali
Titre : Mourtadha, Amiroul Mo’ménine
Kounyat : Aboul Hassan
Père : Abou Tàlib (Imran)
Mère : Bibi Fatima bint Asad
Naissance : 13 Rajab - 23 Av. Hégire (600) à Makka - (Kaaba)
Décès : 21 Ramadan 4O Après Hégire (660)

Naissance :
Le 13 Rajab de l’année 30 Ap. Amoul fil (Année de l’éléphant- l’an 600), Fatima bint Asad est allée vers la Kaaba pour prier d’obtenir la naissance sereine de l’enfant qu’elle attendait. Elle s’approcha du mur opposé à la porte et s’inclina pour prier. Soudain le mur s’est fracturé (cette fissure est encore là de nos jours) et l’a laissée entrer avant de se refermer de lui-même. La nouvelle de cet événement se répandit à Mekkà et les clés de la porte de Kaaba furent apportées pour essayer de l’ouvrir. Les clés n’ont pas servi.

Durant cet évènement, le Prophète Mohammad (as) était hors de Makkà et à son retour, trois jours plus tard, est allé au Kaaba. Le verrou s’est ouvert et il prit l’enfant de Fatima bint Asad et c’est là que Imam Ali (as) ouvrit ses yeux pour la première fois. La mère d’Imam Ali (as) l’avait appelé Haidar et Asad, mais le Prophète l’a nommé ALI (as) disant que c’était un nom venant d’Allah.
C’est la seule occasion connue de la naissance d’un enfant dans Kaaba depuis que ses fondations ont été mises.

Aussitôt après la naissance d’Imam Ali (as), le Prophète l’a pris chez lui pour l’élever comme son propre fils. Le Prophète le nourrissait, le lavait et l’habillait. Plus tard, l’Imam a dit : "J’étais encore un jeune enfant quand le Prophète me prit de mes parents. Je me suis attaché à lui. Chaque jour un nouvel aspect de son caractère m’éclairait et je l’acceptais et le suivais comme un ordre".

Sa Personnalité :
Les exemples suivants de sa vie montrent quelques aspects de sa personnalité.
Dans la bataille de Jamal, en plein combat, le serviteur de notre Imam; appelé Qambar, apporta une boisson fraîche en disant : "Mawla, le soleil est très chaud et vous avez combattu constamment. Rafraîchissez-vous par cette boisson".

Imam Ali (as) a répondu :" Puis-je me rafraîchir quand autour de moi des centaines sont allongés, blessés et mourrant de soif. Au lieu de m’apporter une boisson, servez-en à quelques hommes blessés". Qambar dit :" Ils sont tous nos ennemis". Imam a répondu :" Qambar ! Soit, mais ce sont des êtres humains, assistez-les".

Imam Ali (as) avait deux serviteurs : Qambar et Saïd. Après le martyr de notre Imam, Qambar dit qu’il avait très rarement l’opportunité de servir son Mawla. Il dit qu’Imam faisait lui-même tous ses travaux, même laver ses propres linges et les raccommoder, si nécessaire. Il tirerait lui-même l’eau du puits. Imam Ali (as) leur donnait de la bonne nourriture et linge alors que lui-même mangeait et s’habillait comme un pauvre.

C’est seulement après son "Shahadàt" que le monde pût savoir qu’il s’occupait d’un lépreux le visitant chaque jour, le nourrissant et soignant ses plaies. Quand le lépreux apprit la mort d’Imam, il mourut sur place.

Durant la guerre, aucun ne pouvait rivaliser son courage et son expertise. Il fut le héros de toutes les batailles de l’Islam.

Les Trois phases de la vie d’Imam(as) :
1-De l’enfance à la mort du Prophète
2-De la mort du Prophète à son Khalifat
3-Du Khalifat au Martyre.

1-Vingt trois ans de lutte pour l’établissement d’un système islamique.
Imam Ali (as) était le "bras droit" du Prophète, compagnon de confiance, héro de toutes les batailles dont les victoires furent achevées grâce à la foi, au bravoure et à l’enthousiasme d’Imam Ali (as) pour le sacrifice. Les caractéristiques les plus dominantes d’Imam Ali (as) durant ces jours étaient son courage, sa bravoure et son sacrifice en allégeance totale au Prophète (saw) et dans la voie de l’Islam
2- Vingt cinq ans à préserver l’Unité de l’Islam.
Les historiens ont enregistré qu’après la mort du Prophète (saw), Abou Soufiyane vint vers Imam Ali (as) en disant que le Kalifa est le droit de l’Imam et que s’il le désirait ainsi, Abou Soufiyane remplirait les rues de Madina avec les soldats. Imam Ali (as) a répondu qu’il considérait l’unité de la "Oumma" plus importante.
3-Cinq années de lutte pour établir une justice sociale.

Au mois de Zilhajj 35 Ah.(l’an 655), les musulmans , après en avoir eu assez de toutes les injustices apportées par les Khalifats précédents, ont exhorté Imam Ali (as) d’accepter le Khalifat et ont prêté serment d’allégeance. Imam a dévoué l’entière période pour mettre en oeuvre la justice sociale et à déraciner le système de classe sociale que les Kalifa ts précédents ont essayé d’installer. Il a dû faire face à une forte opposition et fut finalement martyrisé durant le mois du Ramadan 40 Ah. (L’an 660)

Le Martyre.
"Demain vous reverrez mon temps et mes pensées profondes vous seront révélées. Alors vous me reconnaîtrez après que j’aurais quitté ma position et un autre aurait pris ma place". Imam Ali (as).
Après la bataille de "Nahrwane", quelques ennemis restants, les Kharéjites se sont réfugiés à Makka.
Qui sont les Kharéjites ?

Ce sont ceux qui croient que tous les croyants sont de même position et qu’aucun ne doit exercer une autorité sur un autre. Ils ont bâti leur credo avec "Là hukm illa Allah" (Aucun jugement sauf celui d’Allah). Ils croient qu’il ne devrait pas y avoir d’Imam (leader) ou de Kalife et aucune allégeance ne doit être formulée vers un être humain. Ils se sont formés après la bataille de Siffine où ils ont blâmé Imam Ali (as) d’accepter un jugement humain et donner une chance à l’ennemi (Mouàwiyà) de se redresser. Imam (as) leur a indiqué qu’ils étaient dans l'erreur (péché) car eux ont refusé de continuer à se battre contre Mouàwiyà quand ils ont vu le Coran sur les lances et il n’avait plus le choix que de rappeler Maliki Ashtart qui était sur le point de gagner une victoire complète.
Plus tard, ce sont eux qui ont contraint Imam Ali (as) d’accepter un arbitre. Pour cela, ils ont admis leur culpabilité et ont dit qu’ils se sont repentis et qu’il (Imam Ali) devrait faire de même. Imam a dit qu’il n’a commis aucun péché de sa part.

Les Kharéjites qui avaient fuit vers Makkà et voulant venger leurs morts tombés à Nahrwàne, ont comploté d’assassiner Imam Ali (as), Mouàwiyà et Amr bin Aass. Les trois les plus décidés d’entre eux se sont portés volontaires :
1-Abdour Rahman bin Mouljim, pour tuer Imam Ali (as),
2-Bourk bin Abd Allah, pour tuer Mouàwiyà,
3-Amr bin Bakr, pour tuer Amr bin Aass.

Ils ont choisi le 19 Ramadan 40 après héjiri pour leurs forfaits en jurant qu’ils accompliraient leur mission ou qu’ils périraient. Bourk bin Abd Allah, à son arrivée à Damas le jour convenu a mis au point son plan pour poignarder et tuer Mouàwyià, mais son arme (sabre) s’est glissé et Mouàwyià fut seulement blessé. Bourk fut attrapé, torturé et tué.
Amr bin Bakr en Egypte est allé tuer Amr bin Aass, mais ce jour, Amr bin Aass ne vint pas à la mosquée et avait envoyé son représentant pour conduire la prière . Celui-ci fut tué ainsi qu’Amr bin Bakr.

Abdou Rahman bin Mouljim arriva à Kouffa comme prévu. Là, il tomba amoureux d’une femme appelé Qoutouam qui haïssait Imam Ali (as) (son père et frère ont été tué par Imam Ali pour l’Islam). Elle était très belle et accepta de se marier avec Abdou Rahman bin Mouljim sur trois conditions :
1-3000 Dirhams
2-Un esclave mâle ou femelle
3-La mort d’Imam Ali (as).

Même si Abdou Rahman est venu à Kouffa pour tuer Imam Ali (as), ceci stimula sa détermination. Qoutouam, pour aider Abdou Rahman a demandé à deux hommes de sa tribu de l’assister.
19 Ramadan 40 A.H

Imam Ali (as) avait prophétisé sa mort plusieurs jours auparavant. Le Prophète l’avait également prophétisé et avait dit :" Ô Ali, je vois devant mes yeux ta barbe couverte de sang de ton front".
Quand Imam Ali (as) quittait la maison le matin du 19 Ramadan, les oiseaux domestiques ont commencé à faire un grand bruit. Lorsque le serviteur est venu les calmer, Imam a dit :" Laissez-les tranquille, car leurs cris sont les lamentations sur ma mort très prochaines.
Quand il est arrivé à la Mosquée de Kouffa pour ses prières du matin, il réveilla tous ceux qui dormaient là, Abdou Rahman bin Mouljim inclus, qui dormait à plat ventre, cachant son sabre empoisonné.

Imam Ali (as) le dit qu’il était mauvais de dormir face à terre et qu’il avait un sabre sous ses vêtements qu’il allait l’utiliser pour de mauvaises intentions.
Puis, Imam Ali (as) dit l’Azàne (Appel à la prière) et se mit à conduire la prière. Au premier rakaat, alors qu’il se relevait du sajdà, il a été frappé sur la tête avec le sabre empoisonné par ibn Mouljim, qui causa une profonde blessure.

Dans la confusion, ibn Mouljim s’est enfui. Imam a fini son second soujoud et demanda à Imam Hassan (as) de terminer la prière. Il prononça les mots " Fouztou birabbil Kaaba" (Le Seigneur de la Kaaba m’a couronné de succès).

Le meurtrier fut attrapé et emmené devant Imam Ali (as). Quand Imam a vu les cordes attachant ibn Mouljim trop serrées, il ordonna qu’elles soient rendues moins serrées et dit aux musulmans de le traiter humainement. En entendent cela, ibn Mouljim commença à pleurer ; Imam l’a dit : "Il est trop tard pour se repentir. Est-ce que j’étais un mauvais Imam ou un gouverneur injuste ? Il a ordonné qu’ibn Mouljim ne soit pas torturé.

Imam Ali (as) a été emmené chez lui et quand il a vu le lumière du jour il dit :" Ô jour ! Tu pourras témoigner que jamais de la vie de Ali, tu ne m’as trouvé endormi alors que tu te levais".
Imam Ali (as) mourut deux jours plus tard le 21 Ramadan 40 A.H, succombant à sa blessure. Il fut inhumé à Nadjaf par Imam Hassan (as) et Imam Hussein (as).


 

Quelques Hadiths tirés de Târîkh al-Kholafâ',

de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî Concernant les mérites de Ali (as)


1. Ahmad Ibn Hanbal dit : "Ce qui nous a été transmis concernant les mérites de Ali, n'a été égalé par les mérites d'aucun des Compagnons du Messager de Dieu". (A1-Hâkim)
2. Citant Ibn `Abbâs, Ibn Asâkir atteste : "Le livre de Dieu n'a révélé à propos d'aucune autre personne autant qu'il a révélé concernant Ali. Trois cents versets ont été révélés au sujet de Ali
3. A1-Tabarânî et Abû Hatim rapportent qu'Ibn `Abbâs a dit: "Jamais le Seigneur n'a révélé les termes "Ô vrais Croyants" sans que Ali (as) y soit compris comme étant leur maître et leur chef. Le Seigneur a réprouvé à divers endroits les Compagnons du Prophète, mais il n'a jamais mentionné Ali (as) sans approbation".
4. A1-Tirmithî, AI-Nasâ'î et Ibn Majah, citant Habchi Ibn Jonada, ont rapporté que le Messager de Dieu avait dit : «Ali est de moi et je suis de Ali».
5. A1-Tabarânî rapporte, dans "Awsat", citant Jâbir Ibn `Abdullâh, que le Messager de Dieu a dit : "Les gens sont de souches diverses, mais moi et Ali (as), sommes d'une seule souche".
6. A1-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "Çaghîr" qu'Oum Salma a relaté : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "Ali (as) est avec le Coran et le Coran est avec Ali (as). Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis".
7. Ibn Sa`d rapporte que Ali (as) a dit : "Par Allah, jamais un verset du Coran n'a été révélé sans que je voie maintenant ce qu'il a révélé, où il a été révélé et à propos de qui il a été révélé, car mon Seigneur m'a doté d'un cœur sage et d'une langue éloquente".
8. Ibn Sa`d et d'autres rapportent d'Ibn Tofayl, que Ali (as) a dit: "Interrogez-moi sur le Coran, car il n'y a pas un verset dont je ne sache pas s'il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes".
9. A1-Tirmithî et al-Hâkim rapportent de Ali (as) que le Prophète a dit : "Je suis la Cité du Savoir, et Ali (as) en est la Porte".
10. Ibn Mas`ûd rapporte que le Prophète a dit : "Regarder Ali (as) est un acte de dévotion".
11. Ibn `Asâkir, citant le témoignage d'Abû Bakr, écrit : "Le Prophète dit : "Regarder Ali (as) est un acte de piété".
12. Muslim rapporte que Ali (as) a dit : "Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite".
13. A1-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa`îd al-Khudri a dit : "Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour Ali (as)".
14. Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Om Salma, rapporte que le Prophète a dit : "Celui qui aime Ali (as) m'aura aimé et celui qui déteste Ali (as) m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur".
15. Abû Ya`lâ et A1-Bazzâr, citant Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu a dit : "Celui qui injurie Ali (as), m'injurie aussi".
16. Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, qu'Om Salma a dit : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "Celui qui injurie Ali (as), m'injurie aussi".
17. Sa`îd Ibn al-Mussyyab rapporte que `Omar Ibn al-Khattâb avait l'habitude d`implorer Dieu de le préserver d'une situation difficile dans laquelle le père d'al-Hassan (Ali (as)) n'aurait pas été présent pour la résoudre, et qu'il dit un jour : "Personne pamis les Compagnons, à part Ali (as), n'avait l'habitude de dire "Interrogez-moi"."
18. A1-Tabarânf rapporte dans "A1-Awsat" qu'Ibn `Abbâs a dit: "Ali (as) possédait dix-huit qualités éminentes qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple".
19. Al-Bazzâr rapporte en citant Sa`d, que le Messager de Dieu a dit à Ali (as) : "I1 n'est permis à personne ayant l'obligation d'accomplir l'ablution totale d'entrer dans la mosquée, excepté moi et toi".
20. Abû Ya`lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que `Omar Ibn al-Khattâb avait dit : "Ali (as) a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on m'avait donné des chameaux de haute race". Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit : "Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela m'est interdit, et le fait d'avoir porté l'Etendard le jour de Khaybar".
21. Les deux Cheikhs (Al-Bokhâri et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui Ali (as) Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabouk, Ali (as) lui dit : "Ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, avec les femmes et les enfants ?" Le Prophète répondit : "N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à la différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"
22. Selon Sahl Ibn Sa`d, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar : "Je confierai sûrement l'Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment". Les gens passèrent la nuit à s'interroger sur l'identité de celui d'entre eux à qui l'Etendard serait confié. Une fois que l'aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d'eux espérant être l'heureux élu. "Où est Ali (as) le fils Abû Tâlib ?", demanda-t-il. Ils lui dirent : "il souffre d'un mal aux yeux". Il dit : "Faites-le venir". Ils l'amenèrent et le Messager de Dieu passa un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. Ali (as) fut rétabli parfaitement, comme s'il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l'Etendard".

23. Citant Sa`d Ibn Abî Waqqas, Muslim relate que lorsque le verset : "Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, etc." (Sourate Âle `Imrân, verset 61) fut révélé, le Messager de Dieu convoqua Ali (as), Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn et dit : "Ô Mon Dieu ! Ils sont ma Famille".
24. A1-Tirmithî et al-Hàkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu dit: "Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré qu'Il les aime". On lui demanda : "Ô Messager de Dieu ! Nomme-les". Il répondit : "Ali (as) en fait partie (il le répéta trois fois), Abû Thar, al-Miqdad et Salmân".
25. Abû No`aym rapporte dans "Al-Dalâ'il", en se référant au père de Ja`far Ibn Mohammad que : "Deux hommes ayant eu une altercation, furent amenés devant Ali (as) qui s'assit au pied d'un mur. Un homme lui ayant dit : "Le mur va tomber", il répondit : "Va au... Dieu est le Protecteur". Il jugea entre les deux parties et s'en alla. Le mur tomba après son départ.
26. A1-Tabarânî rapporte dans "Awsat", et Abû No`aym dans "A1-Dalâ'il", en citant Zadan, que pendant que Ali (as) relatait un Hadiths, un homme l'accusa de parler faussement. Ali (as) lui dit: "Pourrais je appeler l'anathème sur toi, si j'ai menti ?"

Il répondit : "Appelle-le".

Ali (as) le maudit, et lorsqu'il se retira de l'endroit sa vue l'avait quitté".
27. Abû1-Qâcim al-Zajjâjî relate dans ses "Dictées" que Ali (as) travailla sur les principes de la langue arabe, "La Grammaire de la Langue Arabe".


50 hadiths de Imam Ali (as)


1- "La conjecture de l'homme est le critère de son intelligence, et ses actes sont d'authentiques témoins de son tréfonds." 

2- "I1 est injuste de détruire la confiance par de la suspicion." 

3- "Si les choses pouvaient elles-mêmes s'unir selon leurs affinités, la sincérité irait avec le courage, et la couardise serait dans le même camp que le mensonge." 

4- "L'homme sincère est gagnant sur trois plans: Il inspire confiance, attire l'amitié et impose son respect." 

5- "Prenez garde aux partisans de l'hypocrisie car ils s'égarent eux-mêmes, et égarent les autres. Leurs cœurs sont atteints d'infection même si, en apparence ils vous semblent sains." 

6- "La parole de l'hypocrite est belle, mais son intérieur est rebelle." 

7- "L'hypocrite est des plus indulgents envers lui-même et des plus agressifs envers les autres." 

8- "La médisance est l'effort de l'incapable." 

9- "Que le meilleur de tous les hommes soit pour toi celui qui te montre tes défauts, et qui t'aide à les combattre." 

10- "Celui qui est curieux de découvrir des vices chez les autres, a intérêt à commencer par chercher les siens." 

11- "C'est assez, pour être stupide, que de regarder les défauts des autres et de ne pas voir ceux qui se cachent en nous." 

12- "L'homme doué de raison devrait commencer pour chercher et recenser les imperfections de son âme en matière de foi, de morale et de comportement puis, se les rappelant ou les notant par écrit, œuvrer à les déraciner les une après les autres." 

13- "Méfiez-vous de l'envie, car elle humilie l'âme." 

14- "Gardez-vous d'être vaniteux cela accroît l'inimitié envers vous." 

15- "L'orgueil corrompt l'intelligence." 

16- "L'homme faible d'esprit est fort en prétentions." 

17- "L'homme satisfait de lui-même ne peut voir ses propres défauts. S'il savait voir les qualités et l'excellence d'autrui, il verrait ses imperfections et comprendrait tout ce qu'il a manqué." 

18- "Cherchez refuge auprès de Dieu de l'ivresse que confère la richesse car il est très difficile de se ressaisir après cette ivresse." 

19- "Quiconque se débarrasse du fardeau de la haine éprouve un sentiment de quiétude dans son cœur." 

20- "Garde-toi de la colère, elle commence par la folie et finit par les remords." 

21- "La colère est comme un feu qui couve. Quiconque la retient l'éteint, et quiconque la lâche se brûle en premier." 

22- "Garde-toi d'être déloyal, car cela est la pire des désobéissances à Dieu. Le déloyal sera voué au supplice du feu pour sa conduite" 

23- "La loyauté est une preuve de sincérité du croyant." 

24- "L'homme avide est pris dans le piège de l'avilissement et ne peut s'en sortir." 

25- "La voracité déshonore et détruit la réputation, corrompt la foi, et balaie toute noblesse d'âme." 

26- Le Savoir guide, dirige et sauve tandis que l'ignorance égare, trompe et ruine. 

27- Si tu fais en sorte que ta religion suive ta vie d'ici-bas, tu perdras et ta religion et ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des perdants. 

28- Si tu fais en sorte que ta vie d'ici-bas suive ta religion, tu seras maître et de ta religion et de ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des gagnants. 

29- Sachez que vous ne serez considérés que selon vos paroles, ne parlez donc que bien. 

31- Sachez que vous ne serez rétribués que selon vos actions, n'agissez donc que bien. 

31- La perfection se trouve dans trois choses: La patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs et la sollicitude envers les nécessiteux. 

32- L'homme est mesuré par sa parole et évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus dé valeur. 

33- L'intelligent ne s'abandonne pas à la violence et ne se laisse pas aller à la faiblesse. 

34- Prenez garde de ne pas trop manger, cela durcit le cœur, rend paresseux pour la prière et est malsain pour le corps. 

35- Le plus incapable des hommes es celui qui pourrait corriger ses défauts mais qui ne le fait pas. 

36- L'intelligence est un don naturel qui se développe par l'instruction et l'expérience. 

37- Evite le bavardage qui est souvent cause d'erreurs et d'ennui. 

38- Garde toi de prononcer des risibles, même si tu les rapporte d'autrui 

39- Garde-toi de la flatterie qui n'est pas un critère de foi. 

40- Garde-toi d'opprimer celui qui, contre-toi, n'a d'autre protecteur que Dieu. 

41- Le plus grand des vices est de critiquer un autre d'un défaut que l'on a soi même. 

42- Il est préférable de ne pas commettre de péché plutôt que d'en demander l'absolution. 

43- Si tu rencontres un opprimé, assiste-le contre l'oppresseur. 

44- La plus honorable des fins est certes, la mort au champ d'honneur. Je jure sur Celui qui dispose de mon âme que je préfère recevoir mille coups de sabre que de mourir dans mon lit! 

45- L'homme sage compte sur son travail, l'ignorant se fie à ses illusions. 

46- L'ignorance est votre ennemi le plus odieux. 

47- On est hostile envers ce que l'on ignore. 

48- Le savant reste vivant même après sa mort; l'ignorant est mort même de son vivant. 

49- Le savoir est un vaste trésor qui ne s'épuise pas; la sagesse est un habit neuf qui ne s'use pas. 

50- L'ignorant ne sait pas reconnaître ses fautes et dédaigne les conseils.

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