salat merajul momine en Frs

Hadith Imam Jawad as

Homme et Dieu

قالَ الامام الجواد علیه السلام

مَن وثقَِِ بالله أراهُ السروُرَ وَ مَن توَکل عَلََی الله کَفاهُ الاُمُورَ

L’Imam Al-Jawãd, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:

"Chacun qui a confiance en Dieu, Dieu lui accorde la gaieté et celui qui s’en remet à Dieu obtient l’appui de Dieu et n’a pas besoin d’autrui."

Bihãr Ul-Anwãr/Vol.78/P.79

  

 

Le croyant

قالَ الامام الجواد علیه السلام

المومِنُ یَحتاجُ اِلی ثَلاثِ خِصال: تَوفیق مِن الله، وَ واعِظ مِن نَفسِه ِ، و قَبول مِمّن  یَنصَحُهُ

L’Imam Al-Jawãd, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:

"Le croyant doit avoir trois qualités: être dans les bonnes grâces de Dieu, être un bon conseiller pour lui-même et accepter les paroles de la personne qui le conseille."

    Muntahi Ul-Amal/Vol.2/P.544

 

 

La vie conjugale

mariage

 

قالَ الامام الجواد علیه السلام

مَن خَطَبَ اِلَیکّم فَرَضیتّم دینَهّ وَ اَمانَتَهّ ( کائنا مَن کانَ ) فَزَوّجُوهُ

L’Imam Al-Jawãd, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:

"Si un homme vous demande la permission de se marier avec votre fille et que vous soyez sûr qu’il est pieux et conserve les dépôts; acceptez sa demande."

Man Lã Yahzueuh Ul-Faquih/Vol.3/P.393

QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL JAWAD(as)

-La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).
-Le croyant a besoin de 3 qualités :
-la bonne orientation d'Allah.
-Une exhortation de soi-même.
-l'acceptation des conseils.
-Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.
-L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs

Si l'ignorant se tait, alors il n'y aura pas de division chez les gens. Bihar 75:81

La religion est un honneur, le savoir un trésor, le silence une lumière. Jannatul khulud

Celui qui médite sur ces 3 choses, n'aura aucun regret dans sa vie: se protéger rapidement; demander conseil; se confier à Dieu.

Faire confiance à Dieu est mieux que toute chose précieuse. Bihar 5:14

L'obtention d'une bénédiction qui n'est pas remerciée est comme un péché impardonnable.(Ghorarul hakam 6:170)

Lettres de l’Imâm ar-Ridâ (p) à son fils l’Imâm al-Jawâd (p) 

 

Lorsque l’Imâm ar-Ridâ (p) séjournait au Khorasan alors que son fils l’Imâm al-Jawâd (p) se trouvait à Médine, il lui a écrit la lettre suivante : « Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Que Dieu te donne une longue vie et qu’Il te protège de ton ennemi, ô mon fils, que ton père soit sacrifié pour toi. Je t’ai mis au courant de ce que je possède comme biens alors que je suis encore en vie dans l’espoir de voir Dieu augmenter tes biens dans la mesure où tu te montres généreux par rapport à tes proches et aux serviteurs de Mûssâ et de Ja’far (Al-Kâzim et as-Sâdiq). Dieu a dit : ((Qui donc veut consentir un prêt gracieux à Dieu ? Dieu le multipliera pour lui à l’infini)) (Coran II, 245). Il a dit aussi : ((Dieu fera succéder l’aisance à la gêne)) (Coran LXV, 7). Dieu t’a donné beaucoup de biens, que je sois sacrifié pour toi. Ne me cache donc rien par amour de ces bien car tu risques alors de perdre tes chances, et que la paix soit sur toi » (9).

 

Dans cette lettre, L’Imâm ar-Ridâ (p) demande à l’Imâm al-Jawâd (p), tout jeune qu’il était, d’assumer ses responsabilités en se montrant généreux envers ses proches. Elle insiste sur l’importance du respect des droits des proches, ainsi que du rôle qu’il devait jouer en occupant, à Médine, la place de son père qui était absent. Il lui demande aussi de le mettre au courant des évènements qui se déroulaient à Médine. Nous signalons son expression « Que je sois sacrifié pour toi » qui révèle l’amour profond et l’affection paternelle, surtout que l’Imâm al-Jawâd (p) était son fils unique qu’il aimait de tout son cœur.

 

Il lui disait dans une autre lettre : « Ô Abû Ja’far ! J’ai entendu dire que lorsque tu sors, les serviteurs te font sortir par la petite porte. Ils le font par avarice. Ils ne veulent pas que tu donnes de l’argent /à ceux qui attendent devant la grande porte/. Je te demande au nom du respect que tu me dois de ne plus sortir et de ne plus entrer que par la grande porte. Chaque fois que tu sors, il faut que tu ais de l’or et de l’argent pour donner à tous ceux qui t’en demandent. Celui qui parmi tes oncles te demande de l’argent, ne lui donne pas moins de cinquante dinars, et tu en auras beaucoup plus. Celle qui parmi tes tantes te demande de l’argent, ne lui donne pas moins de vingt-cinq dinars, et tu en auras beaucoup plus. Je veux que tu sois élevé par Dieu ? Dépense et ne crains pas ; le Maître du Trône n’est pas parcimonieux » (10).

 

Cette lettre demande à l’Imâm al-Jawâd (p) de ne pas se laisser guider par ses serviteurs et ses partisans qui ne voulaient pas voir les gens et les proches de l’Imâm (p) lui demander des aides. Ils essayaient donc de l’éloigner de la société et des relations humaines dont il avait tant besoin dans ses fonctions comme Imâm à l’avenir. Son père (p) lui a donc demandé de ne pas se plier aux désirs de ces serviteurs qui l’entouraient mais de s’ouvrir aux autres en leur donnant tout en ayant confiance en Dieu qui compense ceux qui dépensent leur argent pour aider les autres, et qui élève leur rang auprès de Lui et auprès des gens.

-Celui qui fait des bonnes actions et donne l'aumône aura une longue vie et sera protégé de mort dramatique.

اللهم صل علی محمد و ال محمد عجل فرجهم والعن اعدائهم

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