salat merajul momine en Frs

Le Saint Prophète de l'Islam

Muhammad (s.a.w) est le plus grand de tous les prophètes. Il est le dernier prophète d’Allah. Nul autre prophète ne viendra après lui jusqu’au jour du jugement dernier. Il nous a apporté le dernier message d’Allah à l’homme qui est l’Islam. Ce dernier nous invite à adorer Allah l’unique et à faire de bons actes. Le Noble prophète Muhammad (psls)

Son père et sa mère :


Muhammad est fils d’Abdullah et de Amina. Son père est décédé quelques mois avant sa naissance sa mère Amina fille de Wahab fils d’Abdul Manaf de Kitab

Sa naissance:


Il est né a la Mecque en 570 après Jésus-Christ dans la famille de Hachim, la plus noble et la plus vertueuse des familles de la tribu de Quraich en Arabie. Ses ancêtres étaient des chefs de la tribu de Quraich Il est né pendant la période l’éléphant selon la coutume des arabes. Il était de coutume chez les nobles familles de Quraich de confier les nouveau-nés à des campagnardes pour qu’ils soient élevés dans un environnement ouvert et sain. En vertu de cette coutume donc, la mère du noble prophète a confié celui-ci aux soins de Halima Sa’dia, une femme de la tribu de Banu Sa’d.

· Pendant l’âge de 0 à 5 ans:


Le noble prophète Muhammad (psls) a passé les cinq premières années de sa vie avec Halima, puis celle-ci l’a rendu à sa mère Amina en lui faisant part que son fils avez découvert la raison. Cette dernière l’a élevé avec beaucoup d’affection et dévouement.

A l’âge de six ans:


Sa mère le prit à son tour et l’a amené à Médine pour quelques jours voir ses oncles maternels. Dans le chemin de retour vers la Mecque et provenance d’un voyage de visite de sa famille Banu Adi ibn Nadjar, Amina a trouvé la mort. Après quoi, son grand-père Abdul Mutalib l’a pris en charge, il resta définitivement entre les mains de son grand-père Abdul Mutalib. Ce dernier l’avait élevé avec beaucoup de considération, en lui présentant un futur meilleur.

Muhammad sous la responsabilité d’Abi Talib:


L’amour et la sécurité conférés au jeune Muhammad de la part de son grand-père n’avaient pas duré longtemps puisque la mort les avait séparés alors qu’il avait à peine huit ans approximativement. Sa charge est revenue ensuite à son oncle Abi Talib, le frère géniteur d’Abdullah, le père du petit Muhammad. Abu Talib n’était pas très fortuné, il avait beaucoup d’enfants à sa charge, ce qui a poussé à ce que Muhammad ayant atteint l’âge de secourir son oncle, le fit aussitôt. Il gardait les troupeaux, et quand son oncle s’apprêta pour un voyage commercial vers la Syrie, ils devaient aller ensemble, en ce temps là Muhammad avait 9 ans. Son oncle disait « je juge par Allah que j’irai avec lui, et qu’on ne se sépare plus l’un de l’autre » Le jeune Muhammad assistait son oncle dans la garde du troupeau sans lui en demander un salaire jusqu’à ce qu’ils pensèrent à accroître les avoirs de la famille, ils procédèrent du commerce ce qui était la spécialité des mecquois à l’époque, le jeune Muhammad travaillait des fois avec ses fonds propres et parfois encore associé à son oncle. Lorsque la confiance et le sens véridique lui ont été reconnus par les siens, son oncle le conseilla alors de travailler avec Khadîdja, la dame mecquoise, et a pu réaliser des bénéfices qu’ils n’ont jamais réalisés auparavant. De ce fait les personnes qui avaient à l’occasion de contacts avec lui, faisaient son éloge, quelques commerçants l’ont même engagé comme représentant afin qu’il traite des affaires en leur nom. Muhammad (psls) s’est acquitté si bien de la confiance qu’on a mise en lui et les gens étaient très satisfaits de son honnêteté. Pour cela, ils le respectaient beaucoup et ils ont pris l’habitude de l’appeler Sadiq (Le véridique) et Amine (honnête)

A l’âge de 40 ans:


Le saint prophète mena une vie ordinaire. Toutefois, ils n’a jamais pris part aux rituels de l’idolâtrie et n’a jamais menti. Il avait des habitudes excellentes et un caractère impeccable. De ce fait, l’honnêteté et la véracité commandent respect et honneur. Il a commencé à participer dans les affaires politiques, militaires et religieuses qui régissaient les Quraychites à l’époque, et il a réalisé dans ces entreprises d’un côté la justice et la vérité, et d’un autre, tous les penchants erronés ainsi que les convictions païennes des siens.

Son mariage avec Khadîdja:


A l’âge de 25 ans, le prophète Muhammad se maria à Khadîdja, son ancienne collaboratrice, cette dernière assuma un rôle prépondérant dans la vie de Muhammad avant comme après la révélation de l’Islam. Khadîdja s’était plue de lui dès lors qu’elle avait appris de son sens de véridique et du crédit qui lui était accordé par tous les siens. C’est alors que Khadîdja enverra des gens auprès de Muhammad pour lui exprimer sa gratitude et enfin lui proposer son aveu du mariage. Notons que Khadîdja était une femme riche et noble. Celle-ci mit sa fortune à la disposition du prophète afin qu’il puisse s’engager lui même dans les affaires et le commerce.

· La vie du prophète Muhammad (pslf):


Il était très simple, il haïssait l’idolâtrie et la paresse et il faisait habituellement son travail personnel lui-même. Bien plus fut le prophète d’Allah et que de milliers de ses adeptes fussent toujours prêts à lui rendre service, il n’aimait pas qu’on fasse le travail à sa place. Il raccommodait lui-même ses propres chaussures et ses vêtements. Il mangeait toujours une nourriture simple et se lavait toujours les mains avant et après les repas. Un petit sourire était toujours présent sur son visage. Il accueillait les gens très agréablement. Il parlait clairement et dignement. Il se taisait lorsque d’autres parlaient. Il n’a jamais crié au visage de quelqu’un ni n’a jamais employé un langage grossier. Il n’a jamais dit un mensonge dans toute sa vie. Il était toujours gentil avec tout le monde et il aidait les pauvres et les nécessiteux très généreusement. Il allait s’enquérir de la santé des malades et les consolait. Il avait surtout beaucoup d’égard pour les orphelins et les indigents.

Si un nécessiteux venait lui demander secours d’hospitalité, il répondait avec plaisir. Parfois, il offrait ses repas à ses visiteurs bien qu’il ait faim lui-même. Il était non seulement gentil avec les autres humains, mais avec les oiseaux et animaux. Il conseillait à ses partisans de donner de la nourriture et de l’eau aux animaux dont ils s’étaient servis dans leurs voyages, dès qu’ils sont arrivés à destination. Il leur demandait également de ne pas surcharger ces animaux.

Sa révélation:


Le prophète Muhammad (psls) a reçu la révélation à la Mecque et cela au 27ème jour du mois de Radjab après avoir eu l’âge de 40 ans. Une nuit, il était occupé à méditer et prier le tout puissant Allah, à la grotte de Hira, il entendit une voix qui lui était totalement inconnue. Cette voix se répéta plusieurs fois Muhammad regarda de tous les côtés pour localiser la personne qui lui parlait ainsi, mais ne vit personne. La voix étrangère attira son attention, et l’ange d’Allah apparut devant lui et lui dit : « lis ». Mais Muhammad qui n’avait pas appris à lire ni écrire répondit à l’ange : « que lirais-je ? » L’ange lui demande à nouveau de lire : « Lis au nom de ton seigneur qui a crée ? Car ton seigneur est très généreux qui a enseigné l’homme au moyen du calama, et lui a enseigné ce qu’il ignorait » (Sourate Al Alaq XCIV : 1-5) Ainsi, commence la prophétie de Muhammad. Khadîdja fut la première personne à professer sa foi en lui et Ali qui n’eut guère plus de dix ans à l’époque, fut le premier homme à lui prêter allégeance. Après trois ans, Allah commanda au noble Prophète ceci « proclame ce qui t’est ordonné toi des polythéistes » (Sourate Al Hihjr XV :

94). Le prophète reçut donc l’ordre de lancer son « appel » publiquement et d’affronter les idolâtries. Il reçut également l’ordre suivant :

«Avertis tes proches parents » (sourate Al Chu’ara XXVI : 214) Le prophète ordonna à l’Imam Ali d’organiser un festin et d’y inviter le Abu Talib afin que le commandement d’Allah leur soit communiqué. Ali agit selon l’ordre reçu et invita environ 40 personnes de cette famille au festin. Avant que le noble prophète n’ait pris la parole, Abou Lahab intervient et empêcha le prophète d’arriver à son objectif. Le prophète renouvela l’invitation et demanda aux invités de participer au festin. « Il dit : O membres de la famille Abdul Mutalib personne parmi les arabes n’avait apporté des bénédictions dans ce monde et dans l’autre monde. Allah m’a ordonné de vous appeler à lui. Qui parmi vous est prêt à m’assister afin qu’il puisse être mon successeur et mon calife ? »

Son enseignement:


Le prophète est venu dans le but d’établir l’égalité entre les gens humains, d’encourager la fraternité d’accorder l’amnistie générale à toute personne d’accorder d’adhérents à l’Islam ; leur apporter une législation claire et des règles justes reçues de Dieu le majestueux et le glorieux, afin de les léguer aux musulmans. Il invite les gens à l’unicité de Dieu en cachette pendant 3 ans et publiquement pendant 10 ans dans la ville de la Mecque. Il prêchait le saint Coran, qui représente le miracle le plus éternel du Prophète Muhammad (pslf). Le Coran a attribué à Muhammad certains titres : KHatama anbiya’i, Al Umiyyu, Al Muzammil, Al Mudathir, An Nazir, Al Mubiin, Al Karim, An nur, Ani’ma Ar Rahma, Al A’bol, Ar Rauf, Ar Rahim, Asha’hid Al Mubashir, Ad Da’i et tant d’autres.

Son exil:


Il s’est émigré de la Mecque vers la Médine au début du mois de Rabi’il a wal après 13 ans de son apostolat et cela à cause de la persécution qu’il subissait lui et ses compagnons de la part des polythéistes. A Médine, le Prophète a trouvé l’occasion de fonder une société propre et pure. Il a entrepris plusieurs démarches dans cette direction dont la première fut la construction du Masdjid Al Nabi. Ce masdjid reste toujours dressé majestueusement et il est un centre de dévotion pour les fidèles. Le noble prophète et les émigrés recevaient le soutien de deux tribus appelées Aus et Khazradj. Elles étaient en guerre l’une contre l’autre depuis de certaines d’années. Le noble prophète est intervenu et rétablit la paix entre elles, il a conclu lui même un traité de paix avec les juifs et les autres résidents non musulmans de Médine.

Ses guerres et batailles : Dieu avait autorisé au prophète (pslf) de combattre les polythéistes, les mécréants et les hypocrites. Il a livré beaucoup de guerres et batailles dont nous ne saurons citer que les plus connues sont :

1. La bataille de Badr

2. La bataille de Ohud

3. La bataille de Khaybar et

4. La batailles de Hunaïyni

Ses épouses et ses enfants


- Ses épouses :

Khadîdja fille de Khuaylid, Saudat fille de Zamat ;

Aïcha fille d’Aboubakakar, Rhaziyat fille de Daudan ;

Hafsa fille d’Omar, Ramlat fille d’Abi Sufian ;

Oumu Salam fille d’Abi Oumeya, Zaynab fille de Ha’rith, Safiyat fille d’Hayay fille d’Akhtab.

- Ses enfants :

1. Abdoullah

2. Al Qa’sim

3. Ibrahim

4. Fatima Zahra

Ses successeurs : Les successeurs du prophète Muhammad (psls) qui ont guidé les gens après le décès de ce dernier sont appelés « Imams ». Ils sont douze et voici leurs noms :

1. Imam Ali Al Mourtadhâ

2.Imam Hassan Al Mujtabâ

3.Imam Hussein Al Chahid

4.Imam Ali Al Sadjad

5.Imam Muhammad Al Baqir

6.Imam Ja’far Al Cadiq

7.Imam Moussa Al Kazuim

8.Imam Ali Al Redha

9.Imam Muhammad Al Taqi

10. Imam Muhammad Al Naqi

11. Imam Hassan Al Askari

12. Muhammad A Muhammad Al Mahdi (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux tous)

Les enseignements sacrés de l’Islam ne peuvent être dispensés que par les gens de la maison « Ahlul Bayti) qu’Allah a choisis pour la révélation et la prophétie.

La Révélation du Prophète Muhammad (pslf)


Le prophète Muhammad bien aimé, Muhammad ibn Abdullah est mieux connu que les prédécesseurs prophètes : En effet, suite à l’usure du temps et des événements historiques, le livre, la loi et la personnalité de ces anciens prophètes ont été déformés et cette dénaturation a quelque peu obscurci l’histoire de leur vie. Ce que l’on sait d’eux repose principalement sur le texte coranique, aussi que les propos du prophète. Par contre, l’histoire de la vie de Muhammad s’appuie sur des sources qui l’éclairent suffisamment. Le prophète bien-aimé de l’Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux délégua auprès des hommes pour les guider. Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d’une telle manière qu’il ne restait de la religion monothéiste rien que le nom, les gens s’étant totalement écartés de l’unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de la justice sociale. La très respectable Kaaba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d’Abraham transformée en idolâtrie. Les arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yémen ; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables au lieu de la culture et de l’éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l’obscénité, l’ivresse, le jeu ; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu’en volant, pillant, massacrant les biens et les bétails de leurs voisins ; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu’honorables.

C’est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble prophète de réformer et de guider les hommes. Et pour atteindre son but. Il lui révéla le coran qui comprenait l’enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice, le conseil judicieux et le prophète appela les gens à suivre ce texte divin, ce document de vérité et d’humanité. Le noble prophète est né en l’an 570 après J.C soit 53 ans avant l’hégire à la Mecque dans une famille considérée comme la plus honorable et la plus authentique des arabes. Avant de venir au monde, il perd son père et à six ans sa mère meurt, laissant le petit garçon à la charge de son grand père Abdul Mutalib. Ce dernier décéda deux ans après, l’enfant est alors remis à son oncle paternel, l’affectueux Abu Talib (père d’Ali émir des croyants) qui va dès lors s’occuper de lui. L’oncle en question aimera Muhammad comme son propre fils ; de façon constante, il le soutient et le protège sans la moindre négligence et cet appui permanent s’affirmera jusqu’à la veille de l’hégire. Les arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient les moutons et des chameaux et commerçaient souvent avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes, aucunement soucieux de l’instruction et de l’éducation de leurs enfants.

Muhammad, comme les autres membres de sa tribu, ne savaient ni lire ni écrire ; mais dès l’enfance il se distinguait des autres par ses diverses qualités ; il n’adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas il ne trahissait pas. Il s’abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps il avait acquis l’estime et la confiance des gens d’où son surnom de Muhammad le fidèle (Amin).

En effet, les arabes lui confiaient généralement leurs biens et louaient sa fidélité et sa compétence. Il avait environ une vingtaine d’années quand une riche dame de la Mecque la grande et noble Khadîdja le choisit comme agent de commerce ; grâce à sa sagesse et son honnêteté. Muhammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l’épouser. Bientôt, ils se marièrent et le jeune Muhammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant. Jusqu’à quarante ans, ce saint homme entretenait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l’un des leurs mais comme le plus qualifié, le plus avisé d‘entre eux. Ses qualités morales, sa conduite exemplaire son refus de l’oppression et de la cruauté, sa modestie, lui avaient fait gagner le respect et la confiance des hommes de la région. A titre d’exemple quand les arabes commencèrent à réparer la maison de la Kaaba, une dispute éclata entre divers clans concernant l’installation de la pierre noire ; les parties en présence firent appel à Muhammad pour trancher leur litige. Ce dernier fit déposer la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D’un même mouvement ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent à son lieu habituel. Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang. Avant la diffusion de sa révélation prophétique et bien que monothéiste, donc opposé à l’idolâtrie, Muhammad n’avait été l’objet d’aucune pression de la part de ses compatriotes ; ceci d’une part parce que les arabes laissaient les Juifs, les Chrétiens et autres exercer librement leur religion, d’autre part, parce que Muhammad ne s’en était pas encore pris directement aux croyances et aux superstitions des gens.

AVANT SA REVELATION.


A l’époque où Muhammad vivait auprès de son oncle Abu Taleb, c’est-à-dire, alors qu’il n’était pas encore pubère, il accompagna ce dernier dans son voyage commercial à Cham. La caravane qui était très importante regorgeait de marchandises. Après avoir pénétré sur le territoire syrien, elle fait une halte près d’un monastère situé à proximité de la ville de Basrah ; un moine dénommé Bahira sort du couvent et invite les voyageurs à venir se reposer à l’intérieur du monastère. Abutalib, comme les autres voyageurs, accepte la proposition, laissant Muhammad surveiller ses affaires et ses biens. Bahira apprenant que tout le monde était présent au couvent sauf Muhammad exigea qu’on l’amène Abu Taleb appelle alors son neveu installé sous un olivier. Après avoir longuement scruté le jeune adolescent, Bahira le prend, avec son oncle à part et il lui demanda : jure moi par Lât et Ozza (les deux déesses adorées par les habitants de la Mecque) que tu répondras à ma question » Muhammad répond « ces deux idoles sont les choses que je déteste le plus » Bahira lui demande : "au nom de Dieu l’Unique je te prie de dire la vérité".

Le jeune Muhammad répond : je n’ai jamais menti, j’ai toujours dit la vérité. Pose ta question Bahira dit alors : qu’aimes –tu le plus au monde ?

Muhammad déclare « la solitude ». Bahira questionne à nouveau le jeune adolescent que regardes-tu le plus et qu’aimes-tu regarder le plus ? » Muhammad dit : le ciel et ses étoiles : Bahira lui demande alors : lorsque tu observes les cieux, tu penses à quoi ? Il répond par un long silence.

Bahira après avoir examiné son front lui dit : quand et comment tu t’endors ? L’adolescent répond : quand je regarde le ciel et les étoiles, je me vois au dessus des étoiles. Bahira redemande : rêves-tu aussi ? Le jeune Muhammad répond oui et tout ce que je rêve, je le vois aussi quand je suis réveillé. Bahira demande alors : que vois-tu en rêve ? Et le jeune adolescent resta muet. Après un moment de silence, Bahira demande à Muhammad « puis-je voir entre tes deux épaules » ce dernier acquiesçant Bahira écarte le vêtement de l’adolescent et découvre un grain de beauté : ‘’c’est bien ça’’ murmure-t-il. Abu Talib étonné lui lance: «Que dis-tu qu’est-ce que tu lui demande.» Quel lien familial te lie à cet adolescent, reprit le moine. Comme Abu Talib aimait Muhammad comme son propre fils il déclare : c’est mon fils. Bahira dit alors : ‘’non, le père de cet adolescent doit être décédé’’. D’où le sais tu ? S’enquiert Abu Talib surpris, avant de révéler au moine que Muhammad est son neveu. Bahira déclare à l’oncle :

écoute-moi bien un avenir radieux et surprenant attend cet enfant. Si d’autres que moi aperçoivent ce que j’ai vu, ils le reconnaîtront et le tueront. Tu dois le mettre à l’abri des ennemis. Abou taleb demande alors : Mais, qui est-il ? Et Bahira lui déclare : ses yeux annoncent un grand prophète et son dos indique cette clarté. Quelques années plus tard, Muhammad se rend à nouveau à Cham mais cette fois en tant que qu’agent commercial de la noble Khadîdja. Cette dernière le fait accompagner de son esclave Missarah. Arrivant près d’un couvent situé aux environs de Basra, les voyageurs font halte et Muhammad s’installe sous un arbre. Nestor, moine qui connaissait Missarah, sort du couvent pour le recevoir. Il demande à Missarah qui est la personne qui repose sous l’arbre. L’esclave répond c’est un homme de la tribu de Qurayshites Nestor déclare alors : personne ne s’arrête sous cet arbre si ce n’est le prophète de Dieu. Puis il demande est-ce que ses yeux sont tachés de rouge ? Missarah répond : oui ses yeux ont continuellement cette couleur. Le moine conclut : oui c’est bien lui, il est le dernier des prophètes de Dieu. Pourvu que je puisse entendre son appel lorsqu’il entreprendra sa mission.

PROPHETIE DE MUHAMMAD OU SA REVELATION.


A titre de rappel, le prophète n’avait reçu aucune instruction et ne savait ni lire ni écrire pourtant, après avoir atteint la maturité, il devint célèbre par sa sagesse, sa courtoisie et sa loyauté. A cause de sa sagacité et son honnêteté, une des femmes de la tribu de Quraysh, bien connue pour sa richesse, l’engagea comme partenaire de ses biens et lui confia la tâche de mener ses affaires commerciales, comme c’était évoqué tantôt. Le prophète fit un voyage à Damas pour vendre les marchandises de cette femme et grâce à l’habilité dont il fit preuve réalisa un grand profit. Peu après la femme demanda à devenir son époux et le prophète accepta sa proposition. Après le mariage qui eut lieu dans sa vingt cinquième année, le prophète géra les biens de sa femme, jusqu’à l’âge de quarante ans consolidant sa réputation de sagesse et d’homme de confiance. Toutefois, il refusa d’adorer les idoles, pratique courante des arabes du Hedjaz. Il faisait parfois des retraites spirituelles (Khalwah) pendant lesquelles il priait et s’entretenait secrètement avec Dieu.

A l’âge de quarante ans, alors qu’il se trouvait en retraite spirituelle au creux de la grotte de Hira dans les montagnes de la région de Tihamah, près de la Mecque il fut choisi par Dieu comme prophète et reçu la mission de propager la nouvelle religion. A ce moment là, le premier verset du Coran « Le caillot de sang » (sourate al- alaq XLVI) lui fut révélé. Ce même jour, il retourna chez lui, et imam Ali Bin Abi Talib était ensemble avec lui dans la grotte, il écoutait et voyait tout ce qui s’est passé, donc le commencement de la révélation, prophète a dit: « Oh Ali tu écoutes ce que j’écoute tu vois ce que je vois sauf que tu n’es pas prophète mais plutôt ministre. (Discours Al Qaasi-a, Nahjul Balagha) et quand le prophète rentra chez lui et parla de la révélation à sa femme celle-ci accepta aussitôt l’Islam. La première fois le prophète invita les gens à accepter son message il eut affaire à des réactions décourageantes et douloureuses, il fut obligé de propager son message en secret pendant quelques temps jusqu’à ce qu’il reçoive l’ordre de Dieu d’inviter ses proches parents à accepter le message. Mais cet appel resta également sans effet et nul n’y prêta attention, sauf Ali ibn Abi Talib

Mais selon des documents transmis par la famille du prophète et de longs poèmes composés par Abu Talib il apparaît que celui-ci avait également embrassé l’Islam. Toutefois, étant le seul protecteur du prophète, il cacha sa foi au peuple afin de préserver l’autorité publique dont il jouissait auprès des Qurayshites et mener à bien sa mission de tuteur et protecteur social. Après cette période, et sur ordre divin, le prophète commença à prêcher ouvertement.

Avec le début de la propagation publique les gens de la Mecque réagirent plus sévèrement et infligèrent la plus grande vexation et tortures au prophète et aux personnes nouvellement converties à l’Islam. Le traitement sévère infligé par les Quraychites atteignit un degré tel qu’un groupe de musulmans ont quittèrent leurs maisons et leurs biens et émigrèrent en Abyssinie. Le prophète et son oncle Abu Talib. Ainsi que leurs proches parents de Bani Hashim, prirent refuge pendant trois ans dans les passages montagneux de Abu Talib un fortin dans une des vallées de la Mecque. Personne n’avait de contact avec eux et ils n’osèrent pas quitter leur refuge.

La religion du Prophète Muhammad (pslf) vu par les Chrétiens en RDC


La religion du prophète Muhammad connue sous le nom de l’Islam est l’une des grandes religions qui existent au monde. Cette religion tire ses origines à partir de 622, année de l’hégire du prophète. Elle est souvent considérée à tort comme étant une religion ésotérique, ascétique, des ‘’initiés’’. L’Islam fut introduit en RDC à partir de l’est du pays par les Arabes commerçants d’ivoire et d’or, avec comme bastion le territoire de Kasongo au Maniema. Comment les congolais le perçoivent-ils et quelle vision les chrétiens, en particulier, ont-ils de cette religion ? C’est à cette interrogation que nous allons essayer de répondre tout au long de notre exposé. Dans un premier temps, nous allons parler de ses origines et de son expansion puis de son implantation en RDC et enfin nous parlerons de sa cohabitation avec le christianisme. En effet, malgré cette vision erronée de l’Islam par certains non avertis, l’Islam est une religion vertueuse et respectueuse des principes divins. Les musulmans ont cinq grands principes qu’ils respectent :

Prier cinq fois par jour;

Faire le pèlerinage à la Mecque au moins une fois dans sa vie;

Jeûner trente jours l’an pendant la période appelée Ramadan;

Donner l’aumône, le Zakat;

Attester l’unicité de Dieu, Allah et son prophète Muhammad.

1. Origines et expansion de l’Islam.


Sous ce point, nous présentons un bref aperçu historique de l’Islam. A propos, voici ce que nous lisons dans le livre du père Léon de Saint Moulin et compagnie1 : Mahomet (Muhammad) naquit à la Mecque vers 570 de famille pauvre. Il fut berger puis devint conducteur de caravanes. Au cours de ses voyages, il rencontra des juifs et des chrétiens. Vers l’âge de 40 ans, selon la tradition, il eut des visions. Un ange lui serait apparu et lui aurait annoncé sa mission. Il médita pendant quinze ans et finalement convaincu que Dieu l’avait choisi pour cette mission, il alla annoncer aux Arabes la vraie religion. Il convertit sa famille d’abord puis conquit quelques disciples.

La Mecque refusa d’admettre sa doctrine. Ayant fait détruire les idoles, il se fit un grand nombre d’adversaires et dû prendre la fuite avec ses disciples à Yatreb le 16 juillet 622. Cette émigration est appelée Hégire. L’année 622 marqua ainsi le commencement de l’ère musulmane. L’essentiel du message de Mahomet est consigné dans le Coran. Outre l’amour du prochain, le prophète, dans son message, présente Allah (Dieu) comme une divinité possédant un pouvoir sans limites et qui régit par des règles précises, toute l’humanité. Ainsi, l’homme n’a d’autre choix que de se soumettre à cette autorité. D’où le nom « Islam » qui signifie ‘’ soumission ‘’. A Yatreb appelée depuis lors Médine ou ville du prophète, Muhammad eut beaucoup de succès. Il commença la ‘’guerre sainte’’ (le djihad). Muhammad vainqueur, fit en 629 un pèlerinage solennel à la Mecque dont il s’empara en 630. Il mourut au retour d’un pèlerinage à cette ville sainte, en 632. Voici brosser succinctement les origines de l’Islam, et nous passons maintenant à son expansion.

L’expansion musulmane fut étonnante ; elle se répandit dans toute l’Arabie et menaça le monde chrétien. Les successeurs de Muhammad fondèrent un vaste empire. En moins d’un siècle, ils occupèrent toute l’Asie jusqu’à l’indus, ils conquirent le Nord de l’Afrique, y détruisirent Carthage qu’ils remplacèrent par Tunis. Ils parvinrent en Espagne et s’emparèrent du royaume des Wisigoths. Ils passèrent les Pyrénées, mais furent vaincus à Poitiers en 732 par Charles Martel, duc des Francs, qui délivra ainsi l’empire de la domination musulmane. En Afrique, l’influence arabe se concentra spécialement sur la côte orientale. Au 10ième siècle une secte importante de l’Islam y fonda un bon nombre de comptoirs, tels que Mombasa, Zanzibar, Mozambique, etc. cette installation de comptoirs n’engendra guère de grosses difficultés.

Cependant les Arabes durent faire la guerre aux populations qui s’opposaient à leur établissement. Pour protéger leurs comptoirs, ils se virent obligés de construire des fortifications dont on ne peut trouver encore actuellement de nombreux vestiges. Ces commerçants arabes achetaient surtout l’or et l’ivoire ; ils se procuraient également des peaux, des perles, de la gomme qu’ils revendaient au Moyen-Orient, en Europe et dans l’Inde. Ils se livraient en même temps aux commerces des esclaves qu’ils envoyaient au Moyen-Orient et en Asie. C’est de cette pénétration arabe que date l’origine de l’islamisation de ces régions de la côte orientale. Comme nous l’avons dit par ailleurs, l’Islam est une religion vertueuse et respectueuse des valeurs positives. Voyons ce que Sayyed Mojtaba Mussavi Lari2 dit, dans ce large extrait à propos de cette religion de son prophète et de son livre sacré : ‘’L’islam est, de par sa profondeur et son caractère universel, l’ordre incomparable, sans équivalent ; le meilleur qui ne soit parvenu jusqu’à présent à l’humanité. Il présente toutes les voies qui guident vers le bien et mènent au bonheur. Il porte remède à tous les maux de l’humanité… Les lois islamiques se rapportent à tout ce qui concerne l’homme, son esprit et sa vie.

L’islam n’a jamais été infecté par les systèmes corrompus actuels. Les mêmes systèmes qui, parfois, élèvent l’homme, jusqu’au rang de la divinité, pour qu’il ne s’appuie que sur son orgueil et son amour propre (…). L’éducation islamique a pour principes d’épurer les sentiments humains et de les faire travailler dans le bon sens. Elle veille à satisfaire la nature de l’homme avec toutes ses exigences innées et besoins fondamentaux. Elle contrôle et dompte les passions excessives et empêche les instincts d’emprisonner la raison et de prendre en main le sort de l’existence humaine.

Ainsi, il sauvegarde la dignité de l’homme, tout en réservant à chaque individu, une part raisonnable de prospérité (…). L’ensemble des enseignements et des devoirs islamiques est à la portée des capacités de tout individu. L’islam n’impose pas à l’homme une conduite qui serait en dehors de ses capacités. Tout homme peut choisir la perfection ou le défaut, en se soumettant ou non aux devoirs en charge desquels il recevra sa récompense. (…). L’objectif de l’Islam est d’établir l’ordre et la morale dans la société. Ses lois recouvrent donc les moindres sujets. Car, tout comme il y a un ordre et une harmonie entre les lois de la nature et un rapport entre les grands phénomènes de la création, l’islam veut qu’il en soit de même entre la vie matérielle et spirituelle, entre l’individu et la société.

Que l’homme n’entrave point ces règlements conformes à l’ordre de la création, car toute désobéissance aboutirait au bouleversement de l’ensemble des étapes humaines. (…) Dans le monde musulman, la religion est la force évolutive et motrice qui rapproche non pas les nationalités et les territoires mais les peuples. Le gouvernement lui-même obéit au Coran et ne laisse aucune place pour les autres législations. Pour le croyant, ce monde est un corridor qui mène au meilleur des mondes. Le Coran définit les règlements et la conduite à adopter vis-à-vis des autres et à l’égard de la société, afin d’assurer cette évolution saine qui nous mène vers l’au-delà. Bien que la conception occidentale de l’islam, soit superficielle, même parfois erronée et falsifiée, beaucoup de penseurs occidentaux sont parvenus cependant à la noblesse et à la valeur de ses instructions et ont fait l’éloge de son fondateur et ses enseignements. Le fait qu’un musulman fasse l’éloge des lois et des préceptes islamiques n’a rien de surprenant. Mais il est très important q’une grande personnalité non musulmane nous parle de la grandeur de l’Islam et de son honorable prophète en dépit de son propre fanatisme religieux. La seule raison qui a suscité ce respect immuable à l’égard de cette doctrine sacrée, ce sont les lois progressistes et l’ordre étonnant que l’honorable guide de l’islam, la plus haute personnalité de l’humanité a offert à l’homme. Certes, nous n’avons pas l’intention en citant les paroles des savants occidentaux, d’entendre les éloges de notre propre religion à travers d’autres langages. Mais notre but est de ne laisser aucun doute pour ceux qui sont à la recherche de la vérité.

Docteur Vaglieri, célèbre professeur à l’université de Naples, écrit à propos du Coran : ‘’ Nous trouvons dans ce livre des réserves de sciences qui surpasse le talent et les capacités des plus intelligents et des plus puissants politiciens ainsi que des plus grands philosophes et cela parce que le Coran ne peut pas être l’œuvre d’un homme quelle que soit l’entendue de son savoir ; et surtout pas d’un homme qui aurait vécu toute sa vie dans une société profane et loin des hommes de science et de religion. Un homme qui proclamait constamment qu’il n’est qu’un individu comme les autres.

En l’occurrence, il ne pouvait réaliser des miracles sans l’aide de Tout-puissant. La source du Coran ne peut venir que de Dieu qui recouvre de sa science ce qu’il y a dans les cieux et sur la terre.’’ (…) Voltaire, qui à l’origine était ennemi de l’islam et avait plein de préjugés à l’égard de la personne du Prophète après quarante années d’études philosophiques, religieuses et historiques a annoncé fermement une fois qu’il a appris la Vérité : ‘’La religion de Mahomet était sans aucun doute supérieure au christianisme.

Dans sa doctrine, personne n’a jamais tourné, comme dans celle des chrétiens. Personne n’a considéré un Dieu en trois et trois en un. La croyance en Dieu unique fut le seul principe de sa religion ; religion qui doit son existence aux succès et aux courages de son fondateur alors que les chrétiens imposent leur doctrine par la force. Seigneur ! Si seulement tous les peuples européens pouvaient suivre l’exemple des musulmans.’’

Tolstoï, le célèbre philosophe Russe déclare pour sa part : ‘’ Cette gloire suffit à Mahomet d’avoir libéré un peuple vil et sanglant du joug des diables des mauvaises habitudes et de lui avoir ouvert les portes du progrès. La voie de Mahomet, de par son accord avec la raison et la sagesse, envahira le monde.’

Mariage du Prophète Muhammad (psls)


Introduction


La biographie du prophète (psls) est le premier puit historique d’où de génération à génération, les héritiers de la prophétie et les porteurs du flambeau de la foi, viennent puiser le viatique de leur propre manière de vivre, les fondements de leurs séjours sur terre ainsi que de leur rayonnement. Quiconque étudie l’histoire du Prophète (psls) et y consacre la réflexion et la profondeur de vue nécessaire, découvrira l’étonnant argument historique par lequel le prophète (psls), en compagnie des croyants, s’est élevé au dessus de la mentalité et attachement à la jouissance des biens terrestres, pour mener l’humanité à des niveaux que celle-ci n’avait jamais pu connaître de toute son, histoire. Quiconque étudie minutieusement l’histoire du prophète (psls) en essayant de découvrir le secret fertil et fécond, sera convaincu que ce secret a fait pousser et éclore dans ce monde les plus belles fleurs de l’humanité, ce qui a permis au prophète (psls) de former des hommes que la mondanité n’aurait toutefois affecté que force qu’ils étaient moins purs que les anges, s’entendra dire par celle-ci : Voici, le désert le plus proche à travers lequel furent éduqués ceux qui embrassèrent l’Islam au milieu des ténèbres ». Le prophète (psls) n’avait pas son égal dans la résignation au malheur, la constance absolue dans le culte de la vérité, la sérénité et la quiétude face aux remous de ce monde, encore moins la clémence, la bonté et la transcendance du sens même du séjour sur la terre, Allah le créa de cette manière pour l’amener à maîtriser les événements, à trôner au dessus des considérations d’ordre matériel. Aussi le prophète (psls) fut-il une origine historique pour l’humanité tout entière une telle pesante aux idées justes et pertinentes pour le monde. C’est pourquoi je me permets d’écrire sur les mariages du prophète (psls) suivant ma recherche minutieuse, dans la mesure de mes capacités et de mes possibilités, de façon à vérifier l’authenticité des mariages du prophète (psls) et à sélectionner ceux qui conviennent le mieux.

Le mariage du prophète Muhammad (pslf) avec Khadidja.


Lorsque Muhammad (psls) fut revenu de la Syrie, Khadidja constata dans son avoir une sécurité et une bénédiction qu’elle n’y avait jamais connues auparavant. Le jeune homme Maysara, l’informa de ce qu’il savait de la personnalité de son agent: douceur, vertu, force de persuasion, pertinence de la demande et honnêteté. Sur ces bases, Khadidja trouva ce qu’elle cherchait car des seigneurs et des Chefs tenaient à l’épouser mais ils ne pouvaient pas parvenir à obtenir son consentement. Elle se confia à l’une de ses amies à savoir Nafisa Maniya. Celle-ci alla voir le messager d’Allah (psls) et le mit au courant de la proposition du mariage. Ravi, le prophète (psls) s’en ouvrit ses oncles qu’alors se rendirent chez l’oncle de Khadidja pour obtenir son accord. Suite à une telle demande, le mariage fut conclu en présence de Bani Hachim et des Chef de Maudar et cela deux mois après le retour du prophète (psls) de la Syrie. La dot était de 20 vaches, A l’époque. Khadidja avait 40 ans, et était la meilleure femme de sa tribu en fait de généalogie, de richesse et d’intelligence. Elle est la première femme à se marier avec le messager d’Allah (psls) et jusqu’à sa mort celui-ci n’épousa pas d’autres femmes. Khadidja est la première mère de tous les enfants du prophète (psls) exception faite d’Ibrahim. Elle lui donna Al-Qâsim- pour lequel le prophète fut surnommé Abdul Kasim, Zaynab, Roukiyya, Oum Koulthum, Fatima et Abdullah Al Tayyid et At Tahir. Ses garçons moururent tous à bas âge. Quant aux filles, elles vécurent toutes jusqu’à l’événement de l’Islam, embrassèrent cette religion et émigrèrent à Médine. Cependant, elles moururent toutes du vivant du prophète (psls) à l’exception de Fatima (ra) qui mourut 6 mois après son père1. Le mariage du Prophète (pslf) avec Sawda.

C’était le mois de Chawal (dixième mois) de cette année l’an 10 de la mission prophétique-le messager d’Allah (psls) épousa la fille de Zoma qui faisait partie des premiers convertis et aussi de la deuxième vague ayant émigré vers l’Abyssinie. L’ancien mari de cette femme à savoir As Sakram Ibn Am avait émigré avec elle après sa conversion à l’Islam. Il mourut soit en terre Abyssinie soit après être revenu à la Mecque. Après que Sawda eut épuisé son délai de viduité, le prophète (psls) demanda sa main puis l’épousa. C’était là la première femme épousée par le prophète (psls) depuis la mort de Khadidja. Après plusieurs années ce fut le tour de Aïcha2.

Le mariage du Prophète(pslf) avec Aïcha.


Au mois de Chawal, cette année (l’an 11 de la prophétie) le Messager d’Allah (psls) se maria avec Aïcha l’intime (ra) que celle-ci était âgée de six ans. Aïcha rejoignit sa maison conjugale à Médine au mois de Chawal de la première année de l’hégire, alors qu’elle était âgée de neuf ans3. Le mariage du Prophète (pslf) avec Saffiyya.

Nous venons de mentionner que Saffiyya fut faite prisonnière après le meurtre de son mari Kinama Ibn Houlaik coupable de trahison. Après que les prisonniers fussent regroupés Dirya Ibn Khalifa Al Kalbi aborda le prophète (psls) et lui dit : « Prophète d’Allah ! donne moi une des captures :

celui-ci lui répondit : « va prendre une captive ».Alors Dirya alla prendre Saffiyya bint Houyay et ensuite revint dire au prophète (psls) « prophète d’Allah ! tu as donné à Dirya, Saffiyya bin Houyay la cheftaine de Bani Kouradhah et de Bani An Nadir, mais cette femme ne convient qu’à toi. » Le prophète (psls) dit : Fais-la venir « Dirya la fit venir. Alors il la regarda et dit : « va prendre une autre captive. Alors il l’affranchi, puis l’épousa en faisant de l’affranchissement sa dot. Au niveau du barrage d’As Sahba sur la route du retour à Médine, le mariage consommé : Oum Salama après avoir préparé Saffiyya, la lui offrit dans la nuit. Le lendemain, le prophète (psls) offrit un banquet de dattes, de graisse et de farine en l’honneur de la mariée avec qui il resta pendant trois jours, lors du retour à Médine. Il vit une tâche verte sur le visage de la femme et dit : « Qu’est-ce que ceci ? Celle-ci répondit : « Messager d’Allah ! Avant ton arrivée chez nous, j’ai fait un songe dans lequel on dit que la lune après avoir quitté sa place était venue tomber sur moi.

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