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Vertu du miel

Les bienfaits du miel:

Le miel est cette douceur sucrée produite par les abeilles à partir du nectar des fleurs qu’elles récoltent et entreposent dans les alvéoles de la ruche.
En fait, le miel existait bien avant nous car les abeilles sont apparues il y a des dizaines de millions d’années.

Le miel a été consommé en tant que aliment, pour sucrer et adoucir les mets, pour fabriquer des pains d’épices à partir du Moyen Age en Chine, pour confire les fruits et les légumes en l’associant au vinaigre et à la moutarde, …. Coté diététique, le miel est moins calorique que le sucre (64 calories contre 84 pour 20 g) et apporte plus d’antioxydants.

Outre ses fonctions alimentaire, le miel était également très tôt utilisé pour ses vertus liées à la santé :

  • chez les Égyptiens, le miel était utilisé pour soigner, embellir la peau et embaumer les morts. Les femmes l’associaient au lait d’ânesse et aux fleurs et appliquait ce baume pour entretenir la jeunesse de leur peau.
  • Hippocrate (le plus grand médecin de l’Antiquité, 460/377 av. J.-C.) disait que l’usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse, et le prescrivait pour combattre la fièvre, les blessures, les ulcères et les plaies purulentes.
  • Lors des jeux Olympiques, les athlètes buvaient un mélange d’eau et de miel pour retrouver rapidement leurs forces.
  • Jusqu’au 15 / 16 ème siècles, le miel était reconnu par la médecine comme agent antiseptique pour la guérison des infections et s’avère efficace pour le soin en douceur des verrues, boutons infections, furoncles.
  • Puis, durant la première et la Seconde guerre mondiale, on aurait également utilisé le miel pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats.
  • Aujourd’hui, l’industrie de la cosmétique associe de plus en plus le miel aux formulations des shampoings, des gels douche, des crèmes, stick à lèvres…Le miel a la faculté de retenir l’eau dans l’épiderme grâce à sa richesse en sucre qui aide à fixer les molécules. Le miel agit alors positivement pour hydrater, augmenter l’élasticité et se débarasser de ses impuretés.

Alors, que retrouve t on dans notre pot de miel ? :
Source : apiculteurs.info

  • Des glucides (sucres) en grande quantité (78 à 80%), composé entre autres de glucose et de fructose. Vous avez déjà remarqué que certains miels sont durs et d’autres liquides ? C’est précisément la répartition entre glucose et fructose qui entre en jeu (miel de trèfle épais avec beaucoup de glucose, miel d’acacias liquide avec du fructose)
  • De l’eau (17%)
  • Des protides (1% maxi), mais contenant un très grand nombre d’acides aminés libres : acide aspartique, acide glutamique, alanine, arginine, asparagine, cystine, glycine, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, tryptophane, tyrosine et valine.
  • Près de 30 sels minéraux potentiels (1 % maxi) tels que l’aluminium, argent, arsenic, baryum, béryllium, brome, calcium, césium, chlore, chrome, cobalt, cuivre, fer, lithium, magnésium, manganèse, mercure, molybdène, nickel, or, palladium, phosphore, potassium, rubidium, scandium, silicium, sodium, soufre, strontium, titane, vanadium, zinc, zirconium. Bon à savoir : un miel foncé est globalement plus riche quantitativement en matières minérales qu’un miel clair.
  • Un grand nombre de vitamines, dont les quantités, loin de couvrir nos besoins journaliers, n’en constituent pas moins un appoint non négligeable. Le miel contient essentiellement les vitamines B1, B2, B3 (ou vitamine PP), B5, B6, C, et accessoirement les vitamines A, B8 (ou vitamine H), B9, D et K.
  • Des acides organiques, libres ou combinés sous forme de lactones (0,3%) dont l’acide gluconique.
  • Des lipides (corps gras), en infime quantité (triglycérides, acides gras (acide palmitique, oléique, et linoléique)
  • Des enzymes qui facilitent la digestion des aliments et sont à l’origine de certaines vertus du miel mais qui sont détruites par un chauffage exagéré du miel
  • Des antibiotiques naturels, regroupés sous le nom générique d’inhibine, qui sont en fait de puissants bactériostatiques, c’est-à-dire qu’ils empêchent le développement des bactéries mais ne les tuent pas.
  • De nombreuses autres substances biologiques diverses (un principe œstrogène, des flavonoïdes dotés de multiples et intéressantes propriétés physiologiques, des alcools et des esters, des substances aromatiques (qui donnent aromes et vertus).
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